L'aventure au-delà des mers

Affiche promotionnelle de la Route du Rhum

La route du Rhum est enfin terminée après nous avoir tenus en haleine depuis le départ des participants de la ville de Saint-Malo en Bretagne. Cette course transatlantique à destination de la Guadeloupe aura duré 7 jours pour les plus rapides, mais plus de trois semaines pour les derniers arrivés. Je vous invite à découvrir l’envers de la 11^ème édition de cette course à la voile qui aura rassemblé des navigateurs du monde entier.

C’est Michel Etevenon qui a créé cette course en solitaire en 1978. Elle permet aux coureurs de découvrir les eaux houleuses de l’Atlantique et les alizés des îles des Caraïbes. Ils peuvent surtout avoir une chance de rester dans les annales de l’histoire en décrochant le précieux titre de champion et en se hissant sur la première marche du podium. Les 123 inscrits ont pris le départ ont à Saint-Malo, une ville bordant la Manche face à l’Angleterre. On comptait parmi eux 7 Guadeloupéens. Leur destination finale se situait sous le soleil antillais de Pointe-à-Pitre, la sous-préfecture de la Guadeloupe. Cette course, devenue incontournable dans le milieu maritime, a fêté cette année ses 40 ans. Courue tous les 4 ans, elle pousse les participants à espérer remporter la victoire.

Tous les concurrents ont pris le départ début novembre, le cœur gonflé par les encouragements de leurs proches. Durant toute la durée de la course, c’est François Gabard qui était en tête, distançant ses concurrents de 200 milles nautiques. Pourtant, alors que le titre de vainqueur semblait lui tendre les bras, Francis Joyon a effectué une remontée fulgurante. A l’approche des Antilles, la distance séparant les deux participants s’était considérablement réduite mais c’est en passant au large de Basse-Terre, la préfecture guadeloupéenne, que les choses se sont inversées. L’absence de vent a handicapé Gabard ce qui permis à Joyon de rattraper son retard et même de le dépasser de plusieurs milles. C’est ainsi que Francis Joyon a établi un nouveau record en parcourant la distance France-Guadeloupe en seulement 7 jours, 14 heures et 14 minutes à une moyenne de 23,95 nœuds (44.35 km/h). C’était sa 7^ème participation et l’on peut dire que sa victoire s’est faite sur le fil en devançant son adversaire de 7 minutes seulement, ce qui n’est qu’une goutte d’eau pour une course qui aura durée une semaine.

Un défi encore plus grand pour les valeureux derniers

Il est évident que féliciter le premier ainsi que ceux se trouvant sur le podium est de rigueur, mais il ne faut pas oublier la centaine d’autres concurrents qui ont passés 3 semaines en mer pour certains. On retrouve parmi eux le navigateur guadeloupéen Carl Chipotel qui a connu plusieurs problèmes mécaniques notamment dus à des intempéries. Comme 51 autres concurrents, il était inscrit dans la catégorie « Class 40 » qui était celle comptant le plus de participants. Sa spécificité étant d’effectuer la traversée avec un bateau monocoque de 40 pieds, ce qui équivaut à une douzaine de mètres. C’était la toute première participation de ce Saintannais, mais, malgré son bas classement, il reste heureux d’être parvenu au bout de cette longue et éprouvante aventure. Le budget nécessaire à l’inscription à la course avait été difficile à trouver, mais une cinquantaine de jours avant le départ, le coureur et l’argent étaient fin prêts. Cependant, après les difficultés économiques et matérielles rencontrées avant le début de la course, Carl Chipotel fut confronté à celui des vivres qu’il dût économiser durant les derniers jours du voyage.

Il aura fallu une grande détermination pour parvenir au terme de ce voyage aussi long qu’éprouvant. La Route du Rhum édition 2018, nous aura réservé son lot de surprise et de suspense entre accidents de parcours et tempêtes imprévues. C’est sans doute avec une grande impatience que les fans des sports nautiques attendent la prochaine édition de cette course légendaire.

Iliana B-D 15 ans Guadeloupe  La reporter du bout du monde

Image prise sur le site "sport.francetvinfo.fr"

Bonjour Iliana,

Ayant suivi la Route du Rhum avec beaucoup d’intérêt, j’ai beaucoup aimé me replonger dans la course avec ton article. Très intéressant d’avoir fait le choix de présenter un skipper assez peu connu, on parle très peu de ces courageux aventuriers des mers…

Je ne sais pas si tu as l’occasion de rencontrer Carl Chipotel. Si c’est le cas, ce serait très intéressant d’ajouter des citations car ça permet de rythmer la lecture de l’article. De plus, ça donne encore plus de crédibilité aux informations que tu veux donner au lecteur.

Le paragraphe qui raconte les dernières heures de course entre Francis Joyon et François Gabard peut être encore un peu plus clair. Il y a notamment un passage où l’on se perd avec le pronom « il ». Dans ce cas, pour être sûr qu’on ne se trompe pas de personne, il ne faut pas hésiter à rappeler le nom du skipper.

Pour chipoter, parce que je n’ai quasiment rien à dire finalement, ce serait super d’ajouter un intertitre. C’est un petit titre que tu dois insérer au milieu de ton article pour annoncer le thème des paragraphes qui suivent. Par exemple, avant le paragraphe qui parle de Carl Chipotel, tu peux écrire « Le défi de la gestion des vivres pour Carl Chipotel » (ce n’est qu’un exemple, tu trouveras certainement une meilleure idée).

Bon courage pour ces quelques modifications !

Tanguy Homery, M1 EPJT

ARTICLE D'ORIGINE SOUMIS AU COMMENTAIRE EPJT

La route du Rhum est enfin terminée après nous avoir tenus en haleine depuis le départ des participants de la ville de Saint Malo en Bretagne. Cette course transatlantique à destination de la Guadeloupe, aura duré 7 jours pour les plus rapides mais plus de trois semaines pour les derniers arrivés. Je vous invite à découvrir l’envers de la 11^ème édition de cette course à la voile qui aura rassemblé des navigateurs du monde entier.

C’est Michel Etevenon qui a créé cette course en solitaire. Elle permet aux coureurs de découvrir les eaux houleuses de l’atlantique et les alizés des îles des Caraïbes. Ils peuvent surtout avoir une chance de rester dans les anales de l’histoire en décrochant le précieux titre de champion en se hissant sur la première marche du podium. Les 123 inscrits ont pris le départ ont à Saint-Malo, une ville portuaire de la Manche face à l’Angleterre. On comptait parmi eux 7 guadeloupéens. Leur destination finale se situait sous le soleil antillais de Pointe-à-Pitre, la sous-préfecture de la Guadeloupe. Cette course devenue incontournable dans le milieu maritime, a fêté cette année ses 40 ans. Courue tous les 4 ans, cette compétition pousse les participants à espérer remporter la victoire.

Tous les concurrents ont pris le départ début novembre, le cœur gonflé par les encouragements de leurs proches. Durant toute la durée de la course, c’est François Gabard qui était en tête, distançant ses concurrents de 200 milles nautiques. Pourtant, alors que le titre de gagnant semblait lui tendre les bras, le français Francis Joyon a effectué une remontée fulgurante. A l’approche des Antilles, la distance séparant les deux participants s’était considérablement réduite mais c’est en passant au large de Basse-Terre, la préfecture guadeloupéenne, que les choses se sont inversées. L’absence de vent a permis à Joyon de rattraper son retard et même de le dépasser de plusieurs milles. C’est ainsi que Francis Joyon a établi un nouveau record en parcourant la distance France-Guadeloupe en seulement 7 jours, 14 heures et 14 minutes à une moyenne de 23,95 nœuds. C’était sa 7^ème participation et l’on peut dire que sa victoire s’est faite sur le fil en devançant son adversaire de 7 minutes seulement. 

Il est évident que féliciter le premier ainsi que ceux se trouvant sur le podium est de rigueur mais il ne faut pas oublier la centaine d’autres concurrents qui a passé 3 semaines en mer pour certains. On retrouve parmi eux le navigateur guadeloupéen Carl Chipotel qui a connu plusieurs problèmes mécaniques notamment dûs à des intempéries. Comme 51 autres concurrents, il était inscrit dans la catégorie « Class 40 » qui était celle comptant le plus de participants. Sa spécificité étant d’effectuer la traversée avec un bateau monocoque de 40 pieds. C’était la toute première participation de ce saintannais mais malgré son bas classement, il reste heureux d’être parvenu au bout de cette longue et éprouvante aventure. Le budget nécessaire à l’inscription à la course avait été difficile à trouver mais une cinquantaine de jours avant le départ, le coureur et l’argent étaient fin prêt. Cependant, après les difficultés économiques et matériels rencontrés avant le début de la course, Carl Chipotel fut confronté à celui des vivres qu’il dut économiser durant les derniers jours du voyage.

Il aura fallu une grande détermination pour parvenir au terme de ce voyage aussi long qu’éprouvant. La Route du Rhum, édition 2018 nous aura réservé son lot de surprises et de suspense entre accidents de parcours et tempêtes intempestives. C’est sans doute avec grande impatience que les fans des sports nautiques attendent la prochaine édition de cette course légendaire.

Iliana B-D 15 ans Guadeloupe  La reporter du bout du monde