La Fondation Anako sauvegarde des peuples premiers

La fondation Anako a été fondée par Patrick Besnard pour:

<<Permettre la constitution d'une mémoire audiovisuelle des peuples de traditions orales, de leurs cultures, de leurs savoirs ancestraux, de leurs spiritualités. Recenser, numériser et conserver les images, sons, écrits et objets muséographiques constitutifs de l'histoire des peuples menacés d'extinction. Encourager toutes les initiatives œuvrant à la préservation des identités, des savoirs et des sagesses autochtones.>>

L'ETHNO-MUSEE

La fondation Anako occupe désormais le château de Verrière à côté de Loudun en Vienne. Dans ce château, un musée a pu voir le jour. L'éthno-musée se situe à la croisée des chemins entre Loudun, Saumur et Chinon. Il est a quelques kilomètres du nouveau Center Parc. C'est un espace d'expositions et de documentation avec 6 salles d'expositions, 3 salles de projections, une yourte mongole, un tipi amérindien et un espace détente.

L'éthno-musée propose des expositions permanentes et temporaires:

Les expositions permanentes sont consacrées aux peuples amérindiens du grand Nord à la Terre de Feu, aux derniers chasseurs-cueilleurs itinérants, aux peuples nomades, aux derniers peuples de traditions orales, aux sociétés tribales et aux ethnies minoritaires du monde entier. Elles vous invitent à découvrir les peuples et cultures en voie d'extinction à travers un fond filmique, photographique et muséographique qui compte parmi les plus importants de France.

Les expositions temporaires permettent de témoigner d'un mode de vie respectueux de la nature, les derniers peuples racines s'invitent à l'éthno-musée. Parmi elles, trois nouvelles sont consacrées aux peuples des mers du Sud et aux peuples d'éleveurs nomades leur rendent hommage :

- Aborigènes d'Australie par Martine et Spencer Brown, Catherine Acin et l'équipe Anako,

- Peuples d'Irian Jaya et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée par Maya et Pierre-Maurice Michellod, Betty et Jacques Villeminot,

- Le Sahara des caravaniers par Jean-Pierre Valentin.

Un lieu peut accueillir des enfants permet grâce à un parcours une découverte ludique, une yourte, un grand tipi, les films de la collection "Jeunesse": Grains d'Hommes une journée d'enfance au bout du monde.

La fondation Anako détient trois salles de projections pour y découvrir les nombreux documentaires ethnographiques de l'équipe Anako et de ses amis. S'y ajoutent une bibliothèque consultable sur place et un centre de documentation consacré aux cultures de traditions orales et aux associations qui les soutiennent.

L'objectif de la fondation est d'aider et de former les jeunes autochtones aux techniques d'enregistrement audiovisuel de leurs traditions orales, de leurs cultures et de leurs rituels. Encourager et permettre la constitution et la sauvegarde des mémoires audiovisuelles des derniers des peuples premiers. Parce que chaque fois qu'une culture disparait, l'Humanité devient orpheline d'une partie d'elle même.

L'éthno-musée ouvre du 25 mai au 29 septembre; le jeudi, samedi et dimanche de 14h à 18h30. Le mercredi et le vendredi sur réservation pour les groupes et les collectivités.

LE FESTIVAL ANAKO

A part l'ethno-musée, la fondation Anako organise tous les ans de fin juin à début juillet, le festival Anako du film ethnographique.

Il a lieu à Loudun, Poitiers, Chinon, Châtellerault, Angers et Saumur.

Le festival Anako du film ethnographique et ses préludes proposent des projections-débats, des expositions, des tables rondes, une soirée spectacle et des rencontres exceptionnelles avec de grands films et leurs auteurs.

Pour plus d'informations:

Fondation ANAKO - Fondation ANAKO, Festival ANAKO

http://fondation-anako.org/

Quentin R. 14 ans, La Roche Rigault, France

Bonjour Quentin,

Je te félicite pour cet article très complet sur la fondation Anako. C’est une bonne idée de mettre en avant ce type d’initiatives mais il ne faut pas oublier le côté journalistique de l’article. A la lecture de ton article, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une publicité pour la fondation. Or, l’objectif du journaliste est de prendre du recul, de savoir être critique (positivement ou négativement) sur ce qu’on décrit.

La fondation reçoit-elle beaucoup de monde ? Combien de personnes s’impliquent pour la faire vivre ? Financièrement, comment elle se porte ? Voilà quelques-unes des questions qui auraient pu donner une autre dimension à ton article.

Pour les futurs articles il faudra aussi veiller à bien choisir un angle. Ici, l’article est trop large et parle de l’ensemble de l’association. En journalisme d’actualité, on va favoriser un article sur une spécificité précise de l’association. Lorsque tu écris « Le but de la fondation est d'aider et de former les jeunes autochtones aux techniques d'enregistrements audiovisuels de leurs traditions orales », ça pourrait très bien être un angle entier. J’ai très envie de savoir comment la fondation Anako, basée en plein cœur de la France, agit avec des populations étrangères. Ça pourrait être très intéressant pour un prochain article, en allant à la rencontre des membres de l’association évidemment mais aussi, pourquoi pas, en essayant de contacter les « jeunes autochtones ». Pleins de possibilités que je te laisse la liberté d’explorer dans le futur 

Inutile de réécrire tout l’article par contre, je te propose de revoir le premier paragraphe sur les objectifs de la fondation. Il faut essayer de trouver des phrases plus courtes et moins descriptives pour ne pas avoir l’impression de lire une publicité de la fondation. Et, comme on a eu l'occasion de le dire lors de la dernière conférence de rédaction, il faut essayer de trouver un titre plus accrocheur.

N’hésite pas à me contacter si tu as des difficultés.

Bon courage,

Tanguy, 2^e année EPJT